C’est effectivement un point central de la CSV…, car il n’y a pas de CSV sans démarche participative.
Et c’est aussi toute la difficulté de cette démarche, oser abandonner les habitudes et la « sécurité » d’une préparation classique, directive et descendante pour expérimenter une autre posture plus ouverte, plus inclusive. C’est descendre du piedestal du pouvoir et considérer que l’implication des participants peut être bénéfique pour tous. Cela ne se décrête pas mais s’expérimente sur un mode volontariste. Encore faut-il vouloir faire cet effort et donc être convaincu (un peu) du bien fondé et des bénéfices de cette proposition. Pour inciter des encadrants à faire ce pas, peut-être expliquer que la CSV est simplement un 3×3 amélioré (même si c’est beaucoup plus que cela) et donc qu’ils savent faire. Que c’est l’expérimentation qui compte (pour recueillir les impressions des participants qui sont souvent très enthousiastes), même si la 1ere CSV est rudimentaire.
C’est donc un travail de fond très exigeant, mais certains encadrants resteront définitivement réticents à cette démarche participative. Le plus pertinent est peut-être d’être soi-même le plus possible dans une excellence de sa pratique et d’y trouver de l’intérêt et du plaisir, sans chercher forcément à convaincre autrui.
Mais qu’en pensez-vous ?
Paulo Grobel
