La CSV est une démarche globale de structuration, de gestion d’une sortie en montagne dans le cadre d’une démarche participative.
C’est donc clairement une démarche de prévention, de diminution des risques qui intègre des outils d’aide à la décision choisis par le leader.
Les phases Préparation, Terrain, Débriefing et Capitalisation font partie de la globalité de la sortie.
Cette CSV nécessite un apprentissage, une appropriation progressive, pour que le leader se sente capable de conduire sereinement sa co-réalisation avec son groupe.
Le blog de la Carto des Vigilances
Les articles du blog, pour suivre l’actualité de notre réflexion sur la CSV.
Pour se former à la CSV
Des formations à la CSV, en salle ou sur le terrain.
Quelques heures pour une présentation dans votre club en soirée, ou une journée sur le terrain. Pour mieux comprendre son mode d’emploi et surtout oser la mettre en place et l’expérimenter.
Mais aussi les formation ANENA encadrées par Paulo Grobel, guide de haute montagne et formateur ANENA. à retrouver sur le site de l’ANENA-formations ou sur cette page : ski de randonnée.
Une formation de Facilitateur-trice en CSV, pour toutes les activités montagne.
C’est à la fois une formation approfondie à la CSV, une analyse et une amélioration des documents existants, une réflexion sur le contenu à apporter pour une présentation courte ou une formation pratique à la CSV et la constitution d’un groupe de personnes ressources.
La première formation expérimentale aura lieu le dimanche 1er Décembre à Chambéry.D’autres dates pourront être organisées, au printemps ou à l’automne. N’hésitez pas à nous contacter…
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Les ressources de la CSV
Une FAQ pour la Cartographie des Vigilances
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En ski de randonnée laisser une trace dans la neige à la descente mais aussi à la montée est une signature individuelle mais aussi collective. La trace nous informe sur le choix de l’itinéraire bien sûr mais encore sur le niveau technique, la forme physique ou encore le fonctionnement du groupe.
Dans la démarche CSV nous laissons un autre type de trace destinée au groupe qui la produit: le croquis réalisé lors de la préparation.
En quoi est-il si important?
– Visualisation: Ouvrir la communication sur le mode visuel et pas seulement auditif permet de réduire les incompréhensions éventuelles. Le langage est forcément imparfait.
– Mobiliser et centrer l’attention du groupe sur la schéma (et pas seulement sur le leader) facilite les échanges. Le côté ludique ouvre sur une représentation facilement accessible d’une « œuvre » collective.
– Le schéma favorise la création d’images mentales plus simples que celles issues d’une carte traditionnelle (moins d’informations à retenir) et réinvestissables sur le terrain.
– Il favorise l’implication du groupe. En cas de difficultés ou de questionnements sur le terrain chacun peut alors participer avec des repères communs. Nous savons tous que bon nombre d’accidents résultent de processus de communication défaillants.
– Se donner une référence commune utilisable par la suite et en particulier au moment du debriefing, de l’analyse de la sortie. Repérer les écarts entre la préparation et la réalisation sur le terrain, c’est ouvrir la réflexion pour une meilleure capitalisation.
Le schémas est donc l’aspect visible de la démarche collective. Il a des effets individuels sur la perception et la cognition de chacun et sur les modalités de communication du groupe. Il est en ce sens préférable que la réalisation du croquis se fasse en présence de tous les membres du groupe. Les éléments présents sur le croquis sont alors disponibles pour tout le monde et pas seulement «dans la tête» du leader ou de quelques uns.
Pour autant, sa réalisation concrète n’est pas si simple. Elle demande, non pas des talents de dessinateur, mais la capacité de simplifier la carte IGN initiale, d’en extirper uniquement les informations utiles, d’en modifier éventuellement l’échelle pour transposer l’itinéraire dans le cadre de la feuille. Il faut donc de réelles connaissances en cartographie. Là encore lors de cette phase, la mutualisation des compétences des membres du groupe permet de dépasser ces difficultés éventuelles. Et nous pouvons également favoriser le partage de ces compétences, dans un cadre pédagogique structuré. (D. Ansel. Juin 2024)
Dit plus clairement, il n’y a pas de Démarche CSV sans la production co construite et l’utilisation d’un schéma de la sortie (le « gribouillons ») !
Nous centrons notre démarche sur le groupe; Et le groupe est un système au sens où il rassemble des éléments en interaction les uns avec les autres tels qu’une modification quelconque de l’un deux entraîne une modification de tous les autres. Cette définition très large d’un système peut s’appliquer à tout phénomène complexe, à tout organisme vivant et en l’occurrence aux groupes humains.
La théorie générale des systèmes issue à l’origine des travaux de la cybernétique et développée en particulier dans le domaine de la biologie, trouve un écho dans l’analyse des relations humaines avec les travaux sur le groupe de l’Ecole de Palo Alto au milieu du 20 ième siècle.
Quelques concepts fondamentaux :
Interaction. C’est la notion centrale d’une démarche systémique. La focale est mise sur la nature de la relations, sur la dynamique des échanges. Les comportements, paroles, actions de chacun sont alors pensés comme la résultante complexe de ces échanges. Il ne s’agit de nier les fonctionnements psychiques de l’individu ou même les processus inconscients mais de centrer l’analyse sur les dynamiques interactionnelles.
Causalité circulaire. C’est probablement la notion la plus délicate à appréhender au sens où la plupart de nos connaissances scientifiques occidentales sont fondées sur une approche mettant en avant le principe de causalité linéaire (une cause = un effet pour caricaturer! C’est évidemment plus complexe que ça). La causalité circulaire implique un processus de rétroaction continu qui va soit maintenir le système en « homéostasie » (régulation en cohérence avec le fonctionnement antérieur) soit permettre un changement. Ainsi face à un message, la réponse induite va avoir un effet rétroactif sur l’auteur du message qui peut à son tour moduler la suite des échanges d’une façon ou d’une autre. Ces questions théoriques sont absolument fondamentales par exemple dans les moments où il va falloir prendre des décisions qui peuvent avoir des conséquences vitales pour le groupe.
Contexte. Un groupe humain ne fonctionne évidemment pas dans un vide environnemental, culturel, social, expérientiel, affectif … La prise en compte de ces dimensions donne du sens au projet et place la question des relations humaines à la fois au centre de la démarche mais aussi dans les liens avec l’environnement naturel culturel social dans lequel va se dérouler l’activité. En ce sens la démarche est clairement écologique. C’est présent dans la case « nature du projet » de la csv. Elle permet initialement de se décentrer du choix de la course proprement dite et facilite certainement le renoncement le cas échéant.
Nous nous inscrivons résolument dans cette démarche parce qu’elle est fondamentale dans notre choix de « faire ensemble » c’est à dire construire et réaliser ensemble un projet, qu’elle facilite la sortie des postures individuelles souvent sources de crispassions égocentrées, et qu’elle nous aide à mieux oser communiquer. En cela elle réduit les risques qui est l’autre objectif essentiel de nos réflexions.
A venir…
Un livre sur la CSV ?
Arriverons-nous à concrétiser le grand projet pour 2025, écrire et éditer un livre sur la CSV ?
Nous avons besoin de vous, de votre expérience, de votre analyse de la CSV, pour corriger les textes, les augmenter ou même en écrire certains, au sein d’une petite équipe de rédaction. Merci d’avance !